Pourquoi dans Le Bureau des Légendes, les hommes orientaux sont tous violents et incultes ?
2020-05-07#Startup-Politic ; d’où vient le phénomène et comment ça marche
2020-07-06« Que la roue de la vie tourne bien pour vous ! » C’est une formule de politesse persane. On l’emploie quand l’on souhaite des bonnes choses à quelqu’un. Dans la pensée persane, l’univers est imaginé comme un système mécanique autour d’une grande roue qui fait tourner le monde (plutôt les mondes, en réalité). C’est une forme de destin qui provoque le sort des êtres, pour le meilleur comme pour le pire. Dans ce système, en tant qu’individu, quelque soit notre destin, on a à la fois la responsabilité, mais aussi la possibilité d’agir pour le bien du monde. Si l’on voulait traduire cette pensée antique en langage moderne, cela donnerait en substance : « les sociétés humaines sont forgées par des structures sociales et culturelles solides. Elles sont invisibles et immatérielles mais impactent profondément le sort des individus.
Néanmoins, elles ne sont que des créatures humaines, fruit de longs processus historiques et toujours en mutation. Pour les faire évoluer, les femmes et les hommes ont la capacité de réagir ».
Le capital social immatériel
Me voyez-vous venir ? La réussite des personnes dépend en grande partie de l’écosystème dans lequel elles vivent. Ce n’est pas par hasard que Jeff Bezos a créé son empire aux États Unis, ou que Jack Ma a bâti Alibaba.com en Chine. Ces deux états, les deux premières puissances économiques de notre temps, ont offert à ces deux hommes les ressources matérielles mais aussi immatérielles dont ils avaient besoin pour développer leur projet : famille, école, réseaux d’amis et professionnels, bref, un capital social riche.
Nous vivons aujourd’hui un moment unique dans l’histoire de l’humanité. Les gens bougent, pour de nombreuses raisons, avec, parfois, une facilité sans précédent (ce texte a été écrit avant la crise du Covid…, ndlr). Ils et elles emportent une partie de leurs richesses matérielles, (argent, vêtements, meubles etc.) mais aussi leurs richesses immatérielles (talents, études, savoir-faire etc.). Mais sont obligé.e.s de laisser une partie de leurs biens matériels comme immatériels. C’est encore plus grave pour celles et ceux qui quittent leurs pays par force : répression politique, crise économique, changement climatique, etc. On peut ranger ses vêtements ou son ordi dans une valise et partir. Mais on ne peut pas ramener son capital social dans un nouveau pays, un nouvel écosystème. On recommence donc de zéro.
Le mot d’ordre est clair : l’innovation via la migration.
(migration-led-innovation)
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Pour se lancer de nouveau dans une activité professionnelle, on emprunte de l’argent à des institutions financières. Mais serait-il possible d’emprunter du capital social aussi ? Oui, mais très difficilement. Les réseaux d’entraide des diasporas jouent ce rôle-là. Mais selon l’origine et la communauté, les ressources sont limitées et exclusives.
SINGA c’est :
1- SINGA est une néo-banque sociale car elle met à disposition des personnes nouvellement arrivées le capital social des milliers de personnes locales riches d’expériences et d’amitiés.
2- Elle est un incubateur car elle active les potentiels de tous pour faire émerger des nouveaux projets sur la base de la richesse de l’immigration. Depuis deux ans, nous nous soucions de développer encore plus notre écosystème inclusif autour de l’entrepreneuriat. Le mot d’ordre est clair : l’innovation via la migration (migration-led-innovation).
3- En ce sens, SINGA est une plateforme qui active les projets et les citoyen.ne.s. Elle œuvre à un environnement inclusif pour « que la roue de la vie » tourne mieux pour tous et toutes.
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